Journaliste sportif est un métier qui fait rêver. Faut-il s’en étonner ? Le sport fait rêver, le journalisme fait rêver, alors la conjugaison des deux… Devenir journaliste sportif est cependant un privilège : beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Découvrez l’essentiel de ce qu’il faut savoir pour tenter sa chance !
Que fait le journaliste sportif ?
Les missions du journaliste sportif sont très variables selon le média pour lequel il travaille. A la télévision et à la radio, il s’agira généralement de commenter les événements sportifs, en direct ou léger différé. Dans la presse écrite, on privilégiera l’analyse et la réflexion. Dans tous les cas, il faudra des capacités d’expression, une bonne culture générale, et surtout une connaissance fine du sport concerné (son histoire, ses règles, ses champions…)
Formation à suivre
Commençons par une évidence : un journaliste sportif est d’abord un journaliste. Cela signifie que la voie royale pour devenir journaliste sportif, c’est l’école de journalisme. On y entre généralement sur concours, au niveau bac +2 ou bac +3.
Quel type d’études faut-il avoir suivies après le bac? Les formations supérieures qui préparent le mieux aux écoles de journalisme sont sans doute Lettres Sup ou Sciences Po. Mais l’université peut également être une bonne préparation, notamment en lettres, sciences humaines ou économie.
Il est enfin assez évident qu’une connaissance personnelle des pratiques sportives et du milieu du sport sera un atout non négligeable. Une expérience du sport de haut niveau, notamment, si elle s’accompagne des diplômes requis, offrira une légitimité précieuse.
Débouchés et rémunération
Il y a officiellement moins de 3 000 journalistes sportifs en France, c’est dire si la sélection est impitoyable. En termes de rémunération, on évalue généralement le salaire de départ à environ 20 000 euros annuels, mais il y a évidemment d’immenses disparités entre le journaliste payé à la pige pour un média peu diffusé et un journaliste de l’Équipe, ou entre un commentateur radiophonique local et des vedettes comme Hervé Mathoux ou Nelson Monfort.